Diverses Percussions

Le Cajón est une caisse de résonance parallélépipède, qui possède une plaque de frappe devant appelée tape harmonique (tapa en espagnol)

plus fine que les autres côtés, ce qui permet une élasticité et une résonance propre au cajón.

Au dos, un trou d'environ 10cm de diamètre permet la sortie du son (même effet qu'un évent de décompression d'une enceinte de sono).

Un timbre placé sous la plaque supérieure vibre lors de la frappe de l'instrument.

Il permet de différencier les cajónes, tout en donnant au son cette ressemblance à la caisse claire de la batterie.

Il peut être constitué : de cordes de guitare ou basse, d'un timbre de caisse claire de batterie, de clochette,

ou de tout objet métallique pouvant vibrer.

Certains cajónes n'ont pas de timbre ce qui donne un son ressemblant davantage au son type bongo.

Le haut de la surface de frappe du cajón typique du flamenco n'est pas fixé sur la partie supérieure, lui donnant ainsi un son claqué.

Finissons par l'Amérique.

Le Güiro est un racleur en bois dont on gratte les arêtes prononcées avec un bâton.

Les instruments raclés tels les bâtons, os et coquilles datent de la préhistoire.

Le güiro est utilisé pour produire un son caractéristique renforçant le rythme, en particulier dans la musique latino-américaine.

Le ou la Rhombe est un instrument à vent primitif se servant du frottement de l'air ambiant pour produire un son.

Cet aérophone est sans doute un des plus anciens instruments connus (on a retrouvé des modèles vieux de 17 000 à 25 000 ans selon les sources en Dordogne ou en Amazonie).

Il est universellement répandu chez les peuples premiers (Nouvelle-Guinée, Australie, Amérique du Nord, Afrique du Sud) où il est associé à la chasse ou à des rituels.

Le Cymbalum, czimbalum, cimbal (Slovaquie), cimbalom (Hongrie), Cambal (Roumanie et Moldavie), ou tsymbaly (Biélorussie, Pologne et Ukraine), cimbole (Lettonie), cimbolai (Lituanie) est un instrument à cordes frappées faisant partie de la famille des cithares sur table.

On l'appelle aussi le piano tzigane.

La CRÉCELLE est une sorte de racleur en bois.

Le son caractéristique de la crécelle est produit par le claquement répété d'une lame sur une roue dentée.

Les orchestres utilisent peu les crécelles qui jadis servaient à signaler l'approche des lépreux.

De nos jours, on ne les entend plus guère que sur les terrains de football.

La Txalaparta est un instrument de musique basque.

C'est un instrument de percussion rudimentaire proche du xylophone ou du balafon, mais avec une technique de pilon.

Allons maintenant en Europe.

La GUIMBARDE comprend une languette flexible en métal, placée dans un cadre en fer.

Tout en pressant le cadre contre la bouche, la main fait vibrer cette lame en rythme.

On produit différentes notes en modifiant la forme de la bouche comme pour prononcer des voyelles.

On peut ainsi jouer des airs soutenus par le bourdonnement rythmé du son fondamental.

Le zarb est un instrument de percussion originaire d'Iran (Perse).

Le nom zarb serait d'origine arabe ce qui explique sans doute la préférence actuelle des iraniens

pour le nom tombak (ou tonbak, donbak, dombak).

Ce nom viendrait des sons produits par les frappes principales.

La sanza ou encore senza, kempf orospu, likembe, budongo, mbira, mangambeu, kondi, karimba et kalimba, communément appelée piano à pouces, est un instrument de percussion idiophone typiquement africain.

Il se rencontre aussi en Amérique latine, où les esclaves l'ont emporté.

À Cuba, il existe une variante appelée marimbula.

En Jamaïque, la grosse rhumba box est utilisée dans le mento traditionnel où elle joue le rôle de la basse.

Le GHATAM, son nom est originaire de l'Inde et signifie: pot à eau.

On l'utilise de deux façons: en frappant directement la terre cuite avec les mains ou en tendant une peau sur l'ouverture pour faire un tambour.

Dans ce cas, le ghatam doit être posé sur les genoux.

Le son produit varie selon que l'on frappe avec les doigts, nus ou bagués, les ongles, la paume ou les poignets, et selon l'endroit percuté.

Le Kotsuzumi est un petit tambour en forme de sablier utilisé dans le théâtre Nô au japon.

L'instrument est posé sur l'épaule droite, la peau avant est frappée avec les doigts de la main droite

tandis qu'avec l'autre main, le joueur appuie sur le laçage pour tendre les membranes et hausser la note.

Pour agrémenter la sonorité, il lui arrive de placer des bandes de papier sur la peau qui ne se frappe pas.

En Océanie avec le to'ere est un instrument polynésien, originaire des îles Cook

L'ANGKLUNG est un instrument indonésien composé d'au moins deux tubes de bambou suspendus dans un cadre

et qui émettent un son quand on les agite latéralement.

Les tubes sont accordés sur les octaves d'une même note.

Les formations indonésiennes regroupent des angklung de tailles différentes pour jouer les mélodies.

Le Chocalho, chapinhas ou rocar, est un instrument de percussion brésilien. C'est un idiophone secoué.

En portugais, le mot « chocalho » est un terme générique pour les instruments secoués qui recouvre les Ganzás (ou shakers)